Pourquoi ce collectif ?

Nous sommes des citoyens concernés par le handicap, unis par ce triste constat de voir qu'en France, les personnes handicapées ne sont pas incluses dans la société : on ne leur laisse pas la possibilité d'apprendre des autres et réciproquement. 

Nos actions ont pour objectif d'augmenter le nombre de personnes handicapées vivant dans la société et non dans des endroits à l'abri des regards. Nous sommes aussi extrêmement attachés au respect d'un droit fondamental : celui que tout enfant a le droit de recevoir une véritable éducation, ce qui est très loin d'être le cas concernant les enfants handicapés, en particulier pour le handicap mental et cognitif et pour les handicaps sévères comme le polyhandicap et l’autisme avec retard mental. 

En bref, nous sommes pour l'inclusion de ces personnes. 

L'inclusion, qu'est-ce que c'est ? 
C'est une réponse au handicap où l'on demande principalement au milieu de faire l'effort principal d'adaptation pour pouvoir accueillir les personnes différentes et répondre à leurs besoins éducatifs particuliers, à la différence de l'approche intégrative qui demande principalement à la personne avec handicap de faire l'effort de s'intégrer. Dans l'approche inclusive, les enfants avec handicap sont considérés comme des enfants comme les autres avec des Besoins Éducatifs Particuliers (BEP). En milieu scolaire, l'inclusion permet à tout enfant atteint d'un handicap (autisme, dyslexie, dysphasie,retard mental, trisomie,..) ou des troubles d'apprentissages, d'attention, de suivre des cours dans une classe ordinaire avec un accompagnement individuel et des adaptations pédagogiques. 
L'inclusion permet d'éviter la création de handicaps secondaires (sur handicaps) et notamment les troubles psychologiques engendrés classiquement par l'éducation ségréguée ou une coupure de vie sociale avec les enfants ordinaires. 

Nous pensons que c'est la diversité des personnes qui fait la richesse d'une société, et qu'inclure en société des enfants porteurs de handicap dès le plus jeune âge donnerait aux enfants ordinaires une plus grande ouverture d’esprit et un respect de l’autre et de ses différences. Au final, ces enfants en grandissant ne se rendraient même plus compte du handicap de telle ou telle personne. 




Nous sommes conscients que ce pays a beaucoup de retard dans ce domaine, puisque les autres pays développés accueillent les enfants handicapés dans des classes ordinaires (Québec, USA), que des aménagements sont prévus pour une inclusion dans de bonnes conditions. Nous sommes conscients également que ce pays a deux types d'éducation séparés : l'éducation en milieu ordinaire et l'éducation en milieu spécialisé. Nous souhaiterions que l'éducation spécialisée ne relève plus du domaine de la santé mais plutôt de l’Education nationale avec une implication majeure de cette dernière… .

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